AC-Milan-Paolo92

Alors qu'il menait 2-0 après 13 minutes de jeu, l'AC Milan s'est incliné 4-3 à Sassuolo dimanche et continue de stagner au classement, la faute au jeune Domenico Berardi (19 ans), qui s'est offert un quadruplé.







L'année avait pourtant bien commencé pour l'AC Milan. Lundi dernier à San Siro, les Rossoneri avaient fait mal à l'Atalanta Bergame (3-0). Seulement lorsqu'une équipe est malade, la guérison est souvent lente. Le club lombard en fait à nouveau cette saison l'amère expérience. Dimanche, c'est même une petite humiliation qu'il a vécu. Alors qu'ils menaient 2-0 après seulement treize minutes de jeu, les joueurs d'Allegri ont craqué face à un seul homme, un gamin de 19 ans qui plus est, auteur d'un quadruplé en l'espace d'une demi-heure. Pour sa première saison en Serie A, Domenico Berardi totalise déjà onze réalisations, soit autant que Carlos Tevez. Prêté par la Juventus à qui il appartient en copropriété, il y a peu de chances qu'il reste longtemps à Sassuolo s'il continue à ce rythme. En attendant, son équipe promue dans l'élite a fait tomber le (grand) Milan (4-3) et n'est désormais plus relégable.

Lorsque Robinho a profité du bon travail de De Jong pour ouvrir le score d'une frappe croisée (9e) et plus encore quand Mario Balotelli a converti un centre parfait de Cristiante (13e), ils étaient peu nombreux dans les tribunes à penser à un tel scénario. Pourtant le miracle a bien eu lieu. Lancé à la limite du hors-jeu plein axe, Berardi a trompé Abbiati une première fois (15e), redonnant alors espoir aux siens. Après avoir résisté à Bonera, l'international des moins de 19 ans transalpin a ensuite égalisé (28e), réveillant d'un seul coup tout un stade. Puis avant la mi-temps (41e), il a rendu l'exploit possible en s'appliquant au coeur de la surface adverse. Enfin dès la reprise (47e), il a écoeuré d'entrée l'arrière-garde milanaise, qui évoluait sans Rami ni Mexès remplaçants, en réalisant le premier quadruplé de sa carrière.

Première pour Honda qui trouve le poteau

Perclu de crampes, le héros du jour pouvait bien quitter la pelouse à un quart d'heure du terme sous l'ovation du public. Et qu'importe si Honda, pour sa première apparition en Italie, frappait sur le poteau (83e), que Montolivo réduisait la marque (86e) et que Pazzini trouvait la transversale (88e). Il était dit qu'aujourd'hui, rien ne pouvait gâcher la fête à Sassuolo. Celle de Berardi surtout, un nom qui résonne maintenant en Italie.








Première période




Seconde période





OFFICIEL : Allegri est licencié



Ce n'est pas une réelle surprise mais voilà l'officialisation : Milan se sépare de Massimiliano Allegri. Mauro Tassotti prend provisoirement la relève, en attendant le remplaçant du Mister. Pippo Inzaghi et Clarence Seedorf restent en pôle.

Dominés durant la majeure partie de la rencontre, les Nerazzurri trouvent le salut en fin de match grâce à une superbe madjer de Palacio à la 85e minute.




L'entame de la Madonnina a tenu ses promesses. Auteurs de débuts de saisons catastrophiques, les deux clubs milanais avaient à coeur de remporter ce derby pour se faire pardonner. Tout avait bien commencé pour l'Inter qui, dès le coup d'envoi, impose son rythme et pose le pied sur le ballon. Zanetti et Nagatomo combinent parfaitement sur le côté gauche, laissant entrevoir une soirée cauchemardesque pour Abbiati et sa défense. Et pourtant, après un quart d'heure de jeu, les Rossoneri ont complètement inversé la tendance. Sous l'impulsion d'un Balotelli orgueilleux et d'un Kaka des grands jours, l'AC Milan va mettre le feu à la défense interiste, fébrile depuis quelques matches. Faciles techniquement et intenables sur leurs débordements, les deux attaquants manquent de précision dans le dernier geste ou tombent sur un excellent Handanovic, qui permet à l'Inter de retourner au vestiaire à la pause avec un chanceux match nul.


Mais où est passée l'attaque des Nerazzurri ?


Dès le retour des vestiaires l'AC Milan poursuit sur sa lancée. Muntari, intraitable au milieu de terrain, fait avorter toutes les tentatives d'organisation offensive interiste, et permet à la relance d'amener très vite le danger devant le but de Handanovic. Kaka et Balotelli continuent de se balader, mais leurs tirs manquent systématiquement le cadre ou butent sur le portier slovène. Le 3-5-2 initial de l'Inter se transforme très vite en un 9-0-1 avec Palacio complètement esseulé devant. Meilleure attaque du championnat avec 36 buts, l'équipe de Mazzarri est méconnaissable. L'entrée de Kuzmanovic à la 68e minute met du temps à s'avérer payante, mais dans le dernier quart d'heure le trio infernal Nagatomo-Guarin-Palacio trouve enfin des espaces et étire la défense rossoneri grâce à sa vitesse. Et c'est finalement à la 85e minute sur un dédoublement que Guarin délivre un centre puissant à destination de Palacio qui place une superbe madjer. Abbiati ne peut rien faire... L'Inter réalise un hold-up parfait. La frustration de l'AC Milan s'exprime par le vilain geste de Muntari à la 93e minute. À la suite d'un tacle de Kuzmanovic sur Kaka, il bouscule très violemment le Serbe et écope d'un carton rouge.

L'AC Milan peut avoir d'énormes regrets et poursuit sa saison maudite. Quant à l'Inter, le podium reste à portée de main (5 points).



Première période




Seconde période

Malmené pendant une bonne partie de la rencontre, l'AC Milan s'est finalement, ce dimanche, imposé sur la pelouse de Catane grâce à des buts de Montolivo, Balotelli et Kaka (3-1). Le Brésilien a marqué lors des trois dernières sorties des Lombards



Deux victoires, un nul. Finalement, la série de trois matches en huit jours a été parfaitement négociée par l'AC Milan, désormais provisoirement 8e. Malmenés d'entrée de jeu ce dimanche par Catane, la lanterne rouge, les Rossoneri ont finalement rapidement réagi par Ricardo Montolivo (20e) avant de passer devant grâce à l'infernal Mario Balotelli (63e), toujours aussi tendu, mais qui s'en est sorti une fois n'est pas coutume sans avertissement. Au contraire de Ricardo Kaka, sanctionné d'un carton jaune logique pour une obstruciton à la 80e minute. Pas de quoi le chagriner.

Une minute plus tard, le génial brésilien s'est de nouveau illustré mais de façon bien plus remarquable en accélérant sur le côté droit avant de conclure son festival par une frappe sous la barre (81e), rappelant ses plus belles heures en Lombardie. Son troisième but en huit jours, son quatrième de la saison (Lazio Rome, Genoa, Celtic Glasgow et donc Catane). De quoi soulager un club plutôt agité ces dernières heures en interne.




Première période




Seconde période







Massimiliano Allegri "L'équipe a fait un bon match contre une bonne équipe de Catania qui ne nous laissait pas jouer en profondeur. Nous avons même failli encaisser sur plusieurs actions. C'est une belle victoire, bonne pour le moral. Nous sommes un peu en retard en championnat et nous devons faire encore plus. J'ai remplacé Balotelli parce qu'il était un peu fatigué et il avait pris un coup. Sur le terrain, il y a des tensions mais l'arbitre a bien géré toutes les situations notamment entre Spolli et Balotelli. Nous avons le devoir de gagner des matchs sur le terrain et pour le bien du Milan, nous devons travailler tandis que d'autres y travaillent dans les bureaux. Hier, le Président a dit des choses importantes et je n'avais aucun doute. Nous essaierons d'atteindre les objectifs fixés par le club avec de bons résultats. Sur l'expulsion de Tachtsidis, l'arbitre a pris une bonne décision mais je ne m'étendrai pas plus sur les autres décisions car je ne les juge jamais. Même à 10, Catania a été dangereux à deux ou trois reprises. Il n'y a jamais de résultat acquis avant la fin du match. Le coup franc d'Emanuelson aurait dû être géré autrement. En remière mi-temps, Catania a mis la pression mais en seconde, nous avons trouvé plus d'espace. Catania est une équipe qui a toutes les cartes en main pour se sauver."

Incroyable Mattia Perin, le jeune portier du Genoa, qui permet aux siens de conserver le point du match nul en infériorité numérique. L' AC Milan a tout tenté, mais ne parvient toujours pas à gagner et reste englué dans la seconde partie du classement.






Ce samedi soir, Milan recevait le Genoa. Une occasion pour les hommes d'Allegri de se relancer et d'entamer la remontée tant attendue. Les rossoblù restaient sur trois victoires d'affilées mais semblaient très nettement à la portée du Milan. Et pourtant... Après 90 minutes d'attaque-défense, les rossoneri ne prennent qu'un point. Et en perdent surtout deux. La faute à une inefficacité devant le but et à un manque de diversité dans le jeu... Analyse du match !

Le retour du meneur

Pour ce match, Allegri retourne à ses sources : le 4-3-1-2. Une nouvelle fois, le 4-3-3 est donc oublié. Kaká, l'homme en forme, est aligné derrière Balotelli et Matri. Une formation sensée servir au mieux les qualités du trio offensif : le Brésilien a la possibilité d'évoluer comme un électron libre et de faire ce qu'il sait le mieux, c'est-à-dire être le lien entre le milieu et l'attaque. Balotelli, lui, a plus d'espaces avec la présence d'une vraie pointe (Matri) et peut décrocher sans s'inquiéter de voir la surface adverse désertée.
Derrière eux, le milieu est classique puisque suite à l'absence de Montolivo, c'est Poli qui prend place aux cotés de De Jong et Muntari. Un entrejeu compact avec un Nigel de Jong aux allures de patron et un Andrea Poli entreprenant et vivace sur son coté droit. Le Ghanéen se blessera à la mi-temps et sera remplacé par Birsa pour le même résultat, malgré la permutation avec Kaká.
Les ailes sont animées par les deux latéraux, Emanuelson et Abate, qui parcourent inlassablement leur flanc. L'apport offensif des deux joueurs est très important et permet d'écarter le jeu. Avec un tel dispositif, Milan quadrille le terrain et impose son jeu. Le Diavolo frôle les 70% de possession de balle ! Le Genoa est étouffé et s'en remet à son gardien.
En début de match, le dispositif milanais semble payer puisque Milan est à l'offensive et ouvre même le score après trois minutes : De Jong envoie Kaká dans la profondeur et le meneur brésilien trompe le gardien génois avec une aisance technique digne des plus grands (1-0).


Défense fébrile & attaque bloquée


Comme à chaque fois, c'est la défense qui plombera l'équipe. Le Genoa hérite en effet d'un penalty lors de la seule et unique incursion du Grifone dans la surface milanaise... La défense panique et Emanuelson commet une faute qui n'était pas nécessaire. Gilardino ne se fait pas prier et égalise (1-1). Hormis cette action, le travail du duo Bonera-Zapata a été minime, bien aidé par le travail de De Jong.
Milan doit donc encore inscrire un but pour reprendre l'avantage. Les rossoneri s'y emploieront pendant toute la rencontre sans jamais y parvenir... Pourtant, Balotelli héritera d'un penalty juste avant la mi-temps : mal tiré, le tir sera arrêté. Suite à cette phase, le Genoa évoluera à dix (Manfredini est exclu).
A partir de là, Milan enchaîne 36 tirs et 12 corners. Le Genoa n'existe plus que pour défendre, recroquevillé devant Mattia Perin, son gardien. La frappe de Balotelli flirte avec le poteau, Matri rate l'immanquable de la tête et Birsa conclu sans précision un très joli mouvement. Kaká et Balotelli tentent de créer l'exploit mais irrémédiablement, le jeu se tourne vers les flancs : Emanuelson et Abate multiplient les centres. La dernière demi-heure a été une lente répétition de la même action, encore et toujours : Milan passe sur les flancs, les latéraux centrent et le ballon est soit repoussé, soit arrêté par Perin, soit envoyé en six mètres/corner. Les filets ne trembleront plus...


Une attaque inoffensive


Les excuses ne manquent pas pour expliquer cette inefficacité offensive : la malchance, un adversaire qui défend à 9 derrière, un manque de réussite, etc. Les occasions étaient là et parfois avec plus de précision, parfois avec plus de chance, Milan aurait pu inscrire plusieurs buts supplémentaires. Mais les faits sont là : le score final est de 1-1. Peu importe les faits de match, les rossoneri semblent connaître des difficultés à déstabiliser les défenses adverses, à se montrer incisifs. Milan ne marque pas beaucoup (18 buts, 8è attaque de Série A) et encaisse beaucoup (20 buts, 15è défense de Série A). Les hommes d'Allegri restent ainsi sur 4 buts inscrits lors des 5 derniers matchs : insuffisant.
A défaut de résoudre les problèmes défensifs (liés à la qualité des joueurs), Milan pourrait essayer d'enfiler les buts. Un moindre mal vu la qualité du secteur offensif...




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