Le match en Intégralité
Première période
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Retour au blog de AC-Milan-Paolo92
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AC Milan, Série A 2013-2014, Sassuolo, Muntari, De Jong
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Le Milan peut désormais dire adieux à ses rêves d'Europa League au terme d'une après-midi fort morose du coté de Bergame, qui a vu les pensionnaires de l'Atleti Azzurri d'Italia prendre le dessus sur leur invité rossonero qui n'a jamais été véritablement dangereux au cours de cette partie. Le pire des scénario s'est donc produit cet après-midi, alors que le Milan avait théoriquement les moyens de ramener les trois points de son déplacement à Bergame, qui n'est certes pas une équipe aisée à man½uvrer à domicile.
Au delà de cela, le Milan n'a pas su montrer un nécessaire caractère conquérant pour repartir avec la victoire de la pelouse bergamasque : un défaut de caractère « tranchant » qui a pesé lourd cet après-midi, alors que l'Atalanta n'avait plus rien à gagner ni à perdre quant à elle. La première période en est un exemple : il a fallu en effet attendre les cinq dernières minutes de jeu pour voir du vrai mouvement coté milanais via Balotelli (41′), Montolivo (43′) et Honda (44′). Pour le reste, c'est un Milan plutôt prévisible et assez lent que l'on a pu « subir » en première période, face à une Atalanta bien groupée, et pas véritablement mise en danger.
La seconde période reprend – heureusement – sur d'autres bases : outre la sortie d'un Honda insipide et l'entrée d'El Shaarawy (et donc un passage à un 4-2-3-1), qui fait officiellement son retour en 2014, le Milan se montre davantage porté vers l'avant, comme en témoignent les premiers ballons en faveur des rossoneri dans la moitié de terrain nerazzurra. Une pression qui fait mouche à la 51ème minute, qui contraint Bellini à un but contre son camp suite à un centre à ras de terre de Muntari dévié dans son propre but par le défenseur bergamasque, sous la pression de Balotelli. L'entame idéale, qui permet enfin de débloquer la partie.
Enfin en théorie, car les hommes de Seedorf ne dominent pas véritablement leur adversaire de l'après-midi... qui se montre fébrile sur le plan défensif face aux offensives menées par Denis ou encore Bonaventura. Ce qui a pour conséquence un pénalty concédé par Constant à la 67ème minute de jeu suite à un tacle du latéral gauche sur Carmona. Denis s'est chargé avec aplomb de remettre les siens sur les rails, 1-1 pour les deux formations après l'heure de jeu. Notons que la crétinerie de certains « supporters » de l'Atalanta a de nouveau été mise en exergue cet après-midi, Constant ayant reçu une banane sur la pelouse peu après le pénalty.
La fin de la partie s'avère tendue, la pression étant surtout sur les épaules du Milan, qui ne parvient pas à faire la différence. Les entrées de Taarabt (76′) en lieu et place de Muntari, et de Pazzini (80′) en lieu et place de Kakà n'y changent rien. Balotelli tenta bien un joli tir du droit dans le temps additionnel, bien capté par Consigli. On se dirige alors vers un score de parité, qui n'est pas pour arranger les affaires du Milan. C'est peu dire... l'Atalanta réalisant le hold-up à la 96ème minute par l'intermédiaire de Brienza ! Coup de massue pour les rossoneri, et exultation pour les bergamasques, qui n'en attendaient pas autant.
Des bananes lancées vers Constant...
Un nouvel acte pitoyable de racisme en Serie A... Lors de la rencontre opposant l'Atalanta à l'AC Milan, dimanche dans le cadre de l'avant-dernière journée du championnat, des bananes ont été lancées en direction de Kevin Constant, le latéral gauche du club lombard. Philippe Mexès est venu en aide à son compatriote en applaudissant ironiquement des supporters. Le speaker du stade de Bergame a ainsi menacé d'arrêter le match en cas de récidive.
Première période
Seconde période
Au delà de cela, le Milan n'a pas su montrer un nécessaire caractère conquérant pour repartir avec la victoire de la pelouse bergamasque : un défaut de caractère « tranchant » qui a pesé lourd cet après-midi, alors que l'Atalanta n'avait plus rien à gagner ni à perdre quant à elle. La première période en est un exemple : il a fallu en effet attendre les cinq dernières minutes de jeu pour voir du vrai mouvement coté milanais via Balotelli (41′), Montolivo (43′) et Honda (44′). Pour le reste, c'est un Milan plutôt prévisible et assez lent que l'on a pu « subir » en première période, face à une Atalanta bien groupée, et pas véritablement mise en danger.
La seconde période reprend – heureusement – sur d'autres bases : outre la sortie d'un Honda insipide et l'entrée d'El Shaarawy (et donc un passage à un 4-2-3-1), qui fait officiellement son retour en 2014, le Milan se montre davantage porté vers l'avant, comme en témoignent les premiers ballons en faveur des rossoneri dans la moitié de terrain nerazzurra. Une pression qui fait mouche à la 51ème minute, qui contraint Bellini à un but contre son camp suite à un centre à ras de terre de Muntari dévié dans son propre but par le défenseur bergamasque, sous la pression de Balotelli. L'entame idéale, qui permet enfin de débloquer la partie.
Enfin en théorie, car les hommes de Seedorf ne dominent pas véritablement leur adversaire de l'après-midi... qui se montre fébrile sur le plan défensif face aux offensives menées par Denis ou encore Bonaventura. Ce qui a pour conséquence un pénalty concédé par Constant à la 67ème minute de jeu suite à un tacle du latéral gauche sur Carmona. Denis s'est chargé avec aplomb de remettre les siens sur les rails, 1-1 pour les deux formations après l'heure de jeu. Notons que la crétinerie de certains « supporters » de l'Atalanta a de nouveau été mise en exergue cet après-midi, Constant ayant reçu une banane sur la pelouse peu après le pénalty.
La fin de la partie s'avère tendue, la pression étant surtout sur les épaules du Milan, qui ne parvient pas à faire la différence. Les entrées de Taarabt (76′) en lieu et place de Muntari, et de Pazzini (80′) en lieu et place de Kakà n'y changent rien. Balotelli tenta bien un joli tir du droit dans le temps additionnel, bien capté par Consigli. On se dirige alors vers un score de parité, qui n'est pas pour arranger les affaires du Milan. C'est peu dire... l'Atalanta réalisant le hold-up à la 96ème minute par l'intermédiaire de Brienza ! Coup de massue pour les rossoneri, et exultation pour les bergamasques, qui n'en attendaient pas autant.
Des bananes lancées vers Constant...
Un nouvel acte pitoyable de racisme en Serie A... Lors de la rencontre opposant l'Atalanta à l'AC Milan, dimanche dans le cadre de l'avant-dernière journée du championnat, des bananes ont été lancées en direction de Kevin Constant, le latéral gauche du club lombard. Philippe Mexès est venu en aide à son compatriote en applaudissant ironiquement des supporters. Le speaker du stade de Bergame a ainsi menacé d'arrêter le match en cas de récidive.
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Milan est rossonera !
Certainement pas le plus beau derby de l'histoire. Soit un certain parallélisme avec la saison rossonera, parmi les plus compliquées de l'histoire rossonera... mais il fallait bien un petit remontant : il est arrivé ce soir, grâce à cette précieuse victoire lors du derby de la Madonne milanaise, qui a vu les rossoneri vaincre leur cugino nerazzurro sur le score de 1-0. Et ce au terme d'une partie globalement fermée, ou le football champagne ne fut pas vraiment au rendez-vous.
Les deux équipes n'ont toutefois pas véritablement souffert, à l'instar du Milan qui s'est davantage montré fringuant ce soir, comme en témoignent ses occasions, bien plus dangereuses que celles de son homologue intériste ce soir. Cependant, il a fallu attendre la 65ème minute de jeu pour voir la rencontre se débloquer, après un peu plus d'une heure assez fermées, ou l'on ne fut pas véritablement dans l'ambiance des précédents derbys sur le plan du jeu.
Les erreurs sont légion de part et d'autre, et le jeu se concentre essentiellement dans l'entrejeu, agrémenté de quelques offensives ci et là, pas véritablement dangereuses pour mettre en difficulté Abbiati et Handanovic. Les grosses occasions du premier acte sont toutefois rossonere : on note tout d'abord celle de De Sciglio à la 25ème minute de jeu, très bien servi dans la profondeur par Taarabt vers le flanc droit. La course du latéral droit s'est toutefois terminé par une frappe dans le petit filet nerazzurro.
La seconde occasion dangereuse de cette première période est à mettre au compte de Kakà, suite à une contre-attaque éclair dont De Jong fut l'instigateur, grâce à une très belle passe à distance vers Kakà, seul devant, seulement entouré de deux défenseurs nerazzurri; pas de hors-jeu pour le brésilien, qui décoche alors une somptueuse frappe de l'extérieur du pied droit, qui est toutefois venue s'échouer sur la barre transversale d'Handanovic. Frustrant. Les deux équipes se séparent donc sur un score nul et vierge pour les 15 minutes de césure habituelles.
Le second acte reprend sur la même, et relative intensité que le premier : peu de séquences intéressantes, et deux équipes qui se neutralisent. Ce n'est assurément pas le derby attendu, d'autant qu'il est davantage important pour les hommes de Seedorf, Europa League oblige. L'Inter ne se mouille pas trop quant à elle, attendant les rossoneri dans sa moitié de terrain. Une situation vouée à changer, l'horloge avançant. 65ème minute : coup-franc pour le Milan, dans les vingt mètres coté droit. Balotelli est à la baguette.
L'attaquant italien délivre un joli centre tendu à mi-hauteur dans la surface de réparation; ce dernier est repris de la tête par De Jong, qui fusille littéralement Handanovic, contraint d'assister à l'ouverture au score ! La délivrance arrive enfin, et elle est signée d'un très bon De Jong, de nouveau impérial ce soir. L'Inter se procure dans la foulée plusieurs occasions, néanmoins sans succès. Seedorf effectue alors son premier changement de la soirée : sortie de Poli, et entrée de Muntari à la 72ème minute.
Le second changement intervient dans la foulée à la 76ème minute, avec l'entrée de Pazzini en lieu et place d'un Kakà qui fut au rendez-vous ce soir. Pazzini, tout juste entrée, ne tarde d'ailleurs pas à se mettre en évidence après un but de Balotelli, signalé hors-jeu, l'ancien nerazzurro ayant effleuré le ballon du genou sur le tir de son compère d'attaque...
La fin de la rencontre est bien négociée par les rossoneri, pas véritablement mis en difficulté par l'ultime forcing final des nerazzurri. Notons toutefois le carton jaune reçu par Abbiati dans le temps additionnel pour avoir tardé dans son dégagement, qui suspendra le portier rossonero pour la prochaine sortie face à l'Atalanta.
L'essentiel est toutefois là : Seedorf fait renouer le Milan avec la victoire lors d'un derby depuis 2011, et permet ainsi aux rossoneri de rester plus que jamais dans la course à l'Europa League aux cotés du Toro et de Parme. Place désormais à l'Atalanta et Sassuolo !
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La Roma stoppe le Milan et frustre la Juve
Un succès sur l'AC Milan (2-0) vendredi soir a permis à l'AS Roma de revenir à cinq points de la Juve au sommet de la Serie A. Les Rossoneri peuvent oublier l'Europe.??
Dans l'antre du Stadio Olimpico, seuls les espoirs romains ont survécu. La Louve comme l'AC Milan restaient sur belles séries (7 succès consécutifs contre 5) avant ce choc avancé de la 35e journée de Serie A : l'AS Rome a poursuivi sur sa lancée en dominant les Rossoneri (2-0), en quête de victoire pour remonter à une sixième place qualificative pour la Ligue Europa. La Roma revient elle à cinq points de la Juve, qui ne pourra donc pas être sacrée dès lundi et un déplacement à Sassuolo.
La première mi-temps s'est révélée ennuyeuse (un tir cadré en 35 minutes) jusqu'à l'éclair de génie qui a changé le match. Miralem Pjanic, seul à 35 mètres, accélère, slalomme dans la défense, place un petit pont tout en finesse sur Adil Rami et trompe Abbiati. 1-0 à la mi-temps pour la Roma, qui aura marqué sur sa seule action des 45 premières minutes.
Lancée, la Roma a haussé le ton pour tenter de contrer un Milan obligé de se découvrir. Sur un bon mouvement collectif, Totti est trouvé sur la droite ; sa frappe, mal repoussée par Abbiati, fait le bonheur de Gervinho qui n'a plus qu'à pousser le ballon au fond. 2-0 pour la Roma qui continue de gêner la Juve. Une Juventus qu'elle affrontera le 9 mai prochain, pour la 37ème journée de Serie A, et qu'elle pourrait bien gêner jusqu'au bout dans la course au Scudetto.
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On n'arrête plus l'AC Milan
Vainqueurs de leur cinquième rencontre consécutive, ce samedi face à Livourne (3-0), les Rossoneri croient plus que jamais à une qualification européenne, puisqu'ils sont revenus à hauteur de Parme (6e), battu par l'Inter (2-0).
Balotelli-Taarabt-Seedorf, le trio gagnant de l'AC Milan. (L'Equipe)
Les supputations ont beau être de plus en plus nombreuses autour de l'avenir de Clarence Seedorf sur le banc de l'AC Milan, le technicien néerlandais est bien en train d'opérer un redressement spectaculaire en Lombardie. Son équipe a ainsi signé un cinquième succès consécutif en Serie A ce samedi en battant Livourne (3-0), et vient de passer en trois semaines de la douzième à la septième place ! Symboles de l'excellente forme rossonera, Mario Balotelli (43e) et Adel Taarabt (51e) ont tous les deux marqué, puis Giampaolo Pazzini a inscrit le dernier but de l'après-midi (83e).
A quatre journées de la fin de la saison, l'AC Milan est donc plus que jamais dans la course à l'Europe, et a même pu compter sur un coup de pouce de son voisin. L'Inter ayant été s'imposer à Parme (2-0), les Rossoneri sont en effet revenus à hauteur de la sixième place, qualificative pour la prochaine Ligue Europa.
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Paroles de Coach
Clarence Seedorf : "Aujourd'hui j'ai senti que Pazzini pouvait marqué. C'est un joueur qui se donne toujours à fond. J'ai remarqué son bon état de forme et j'ai pensé qu'il aurait l'espace nécessaire pour s'exprimer pleinement. Je lui ai dit de rentrer et de marquer, ça s'est déroulé comme prévu. Nous avons lutter contre Catania, les joueurs ont tenté beaucoup de tirs et se sont donnés corps et âme. Nous avons peiné à faire un résultat face à Catania contrairement à aujourd'hui où nous avons montré la véritable valeur de l'équipe. Nous nous améliorons et nous nous connaissons de mieux en mieux. Il n'y a rien sans rien, il faut du temps pour construire quelque chose. Désormais, un match difficile nous attend à Rome. Ils accomplissent des choses incroyables cette saison. Nous ferons tout pour nous montrer sous notre meilleur jour. Robinho a joué 80 bonnes minutes et j'en suis ravi. Je suis satisfait d'avoir autant de choix devant. Je suis également heureux pour le résultat de la Primavera ainsi que pour Stephan (NDLR : l'italien a effectué ses premières 30 minutes avec les minots du Mister Inzaghi). Nous restons attentifs et nous évaluerons sa condition physique. Nous ne voulons prendre aucun risque avec lui. Notre souhait est de finir cette saison de la meilleure façon possible. Nous avons établi notre objectif et nous essayons de l'atteindre. Je remercie tous les fans du Milan pour leur soutien à l'équipe qui ne cesse de s'améliorer. Je souhaite de joyeuses fêtes de Pâques à tous avec l'espoir qu'elles se déroulent en famille."
La victoire et puis c'est tout !
Qu'il est difficile d'analyser ce Milan AC cuvée 2013/2014 ! Après trois victoires consécutives, la réception de Catania, 20ème et plus mauvaise équipe de Serie A hors de ses bases, s'annonçait sous les meilleurs auspices.
Pourtant le Diavolo fut loin d'être conquérant et ne doit sa victoire qu'à un exploit de personnel de Montolivo. Car mis à part la frappe victorieuse de son capitaine, le Milan a produit une bien triste copie face à un adversaire qui lui a donné bien plus de fil à retordre que prévu. En cause une animation offensive une nouvelle fois décevante et qui peine de plus en plus à se procurer des occasions. Le talent est bien là à l'image d'un Taarabt éblouissant San Siro de toute sa classe technique durant toute la rencontre mais l'ensemble manque clairement de liant pour être convaincant. Les mouvements offensifs sont quasiment inexistants et face à un bloc compact et appliqué, l'attaque lombarde semble totalement incapable de faire la différence collectivement. Forcément la performance ratée de Kaka y est pour beaucoup. Le maitre à jouer brésilien a besoin de souffler et un peu de repos lors du prochain match contre Livorno lui ferait le plus grand bien. Quant à Balotelli, on ne peut nier les efforts qu'il fournit (6 frappes tentées) ni l'attention que lui porte la défense adverse (7 fautes subies) mais sa volonté de constamment décrocher explique aussi l'absence de bons ballons négociables à son profit.
Heureusement si offensivement les Rossoneri sont à la peine ce n'est pas le cas défensivement. Seedorf a trouvé la clé pour fermer le verrou d'une défense si décriée cette saison et Abbiati a gardé sa cage inviolée pour la troisième fois en quatre matchs. D'ailleurs le bon Christian a encore réalisé une solide prestation démontrant qu'il mérite une prolongation de contrat pour la saison prochaine. Par deux fois, sur une frappe de Barrientos et sur un coup-franc de Lodi, il a sauvé les siens et préservé une victoire capitale pour la suite du championnat. Aussi, le portier italien peut faire confiance à des défenseurs plus sereins et appliqués que dans un passé récent...enfin pas tous non plus. Effectivement si Bonera, Rami et Mexes – par ailleurs proche du but de l'année sur un magnifique ciseau retourné passé de peu au dessus – ont été plutôt rassurants, ce n'est pas du tout le cas de Constant. On ne cesse de se lamenter sur le niveau affligeant du guinéen mais comment faire autrement pour un joueur incapable d'aligner deux passes consécutives. Cependant son remplaçant à savoir Emanuelson (rentré à la 78′ minute) réussit l'exploit de faire pire en étant tout proche de concéder un pénalty dans les derniers instants. Si on pouvait leur donner un conseil, quitter Milan et rejoindre une troupe de troubadours ne serait pas une mauvaise idée. Deux pour le prix d'un, la version footballistique de l'hermaphrodisme, en quelque sorte. Toutefois en attendant mieux les tifosi savourent cette quatrième victoire consécutive alors que les Rossoneri désormais huitièmes ne sont plus qu'à trois longueurs de la zone Europa League. De quoi assurer une fin de saison captivante surtout à trois semaines d'un derby qui s'annonce bouillant.
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Paroles de Coach
Clarence Seedorf "Les garçons méritent de prendre des points. Quand nous avons bien joué contre la Juve, personne ne s'en souvient, hormis le résultat. Les résultats comptent, mais nous analyseront ce qui peut être amélioré. L'équipe a compris qu'aujourd'hui, ce n'était pas la peine de pratiquer un football champagne, mais de glaner un succès important avec détermination. Catania ne mérite pas cette place au classement. C'est une équipe qui n'abandonne jamais et qui met toujours en difficulté les latéraux. Nous avons été bons en phase défensive. Honda nous apporte quelque chose en plus, une diversité dans les phases offensives, nous espérons pouvoir le récupérer rapidement pour donner de la continuité à ce résultat. Poli se donne toujours à fond. Hier soir, j'ai parlé avec l'équipe et avant de me coucher, je savais que tout le monde se donnerait à 100%.
Retour sur la performance du Milan AC contre le Genoa :
Entre réalisme et souffrance
Entre réalisme et souffrance
“Moduler oh oui ça me plait, car j´adore faire certaines petites variations“, non ces mots ne sont pas tirés d'une interview de Clarence Seedorf, mais seulement d'une musique du Walt Disney les Aristochats. Pourquoi avoir choisi cette citation ? Sommes nous retombés en enfance ou tout simplement devenus fou sur Calciomio ? Non la réponse est ailleurs et précisément dans la capacité à retomber sur ses pattes dont fait preuve l'entraineur hollandais avec son ossature type depuis maintenant quelques matchs. Dominés à Rome, chahutés à Florence, et encore sous grosse pression hier soir à Gênes, les Rossoneri parviennent aujourd'hui à faire le dos rond pour obtenir de bons résultats. Pourtant les animaux qui composent actuellement la défense du Diavolo n'ont rien de très félin. Ainsi, face au Genoa, le quatuor du moment a souvent été à l'extrême limite de rompre en concédant de nombreuses occasions (20 tirs au total pour les Rossoblu) avant de finalement cédé. La faute à des prestations individuelles d'un niveau très hétérogène, car si Mexes et Bonera ont livré un match solide, Rami et Constant ont fait preuve d'énormes lacunes notamment à la relance. Aussi, le guinéen nous ferait presque regretter Emanuelson tant son comportement et placement défensif est à revoir. Heureusement cette arrière garde peut compter sur des milieux travailleurs et solidaires à l'image d'un De Jong encore une fois immense dans son rôle de récupérateur ainsi que sur un Abbiati inspiré pour éviter l'égalisation adverse.
Néanmoins si le Milan AC est parvenu à engranger sa troisième victoire consécutive – une première cette saison – il le doit également en grande partie au réalisme de ses attaquants. Malgré une animation offensive en berne et des occasions manquant cruellement à l'appel, les Rossoneri sont parvenus à marquer deux fois en cinq frappes et seulement trois cadrées. Assez incroyable quand on se souvient du manque de réussite qui a récemment touché le Milan face à la Juventus ou l'Atlético Madrid par exemple. Toutefois peut-on réellement se satisfaire des mouvements offensifs aperçus sur la pelouse du stade Luigi Ferraris ? Pas vraiment ! Avec Balotelli sur le banc pendant plus de 70 minutes en raison de fortes fièvres et par ailleurs auteur d'une mauvaise entrée, les milanais ont eu toutes les peines du monde à se montrer dangereux. Pazzini est plus ou moins passé à côté de son match et on sent bien que sa longue période de disette (dernier but en janvier) commence à lui peser. Quant à Honda et Taarabt, ils ont passé plus de temps à (bien) défendre qu'à attaquer et leur but les sauve d'un match disputé dans l'anonymat le plus total. En fait, seul Kaka est véritablement parvenu à réaliser une partie pleine sur le plan offensif grâce à une qualité de passe et de déviation toujours aussi géniale. Mais qu'importe, l'essentiel est acquis avec cette victoire qui permet aux milanais de se replacer dans la course à l'Europa League avant d'accueillir deux relégables (Catania et Livorno). Ensuite viendront un déplacement compliqué face à la Roma et un derby contre l'Inter qui s'annonce bouillant. De quoi s'offrir une fin de saison bien plus passionnante que prévue.
Eric Marinelli
Le match en Intégralité
Première période
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L'AC Milan a facilement battu Chievo (3-0) grâce à un but de Balotelli et à un doublé d'un immense Kakà qui a fêté au mieux son 300° match en Rossonero. L'équipe de Seedorf a parfaitement interprété la rencontre en dominant du début à la fin, en marquant très rapidement et en jouant avec équilibre et qualité durant toutes les 90 minutes. Ce résultat permet à Milan d'arriver à trois matches sans défaite après le match nul contre la Lazio et la victoire face à la Fiorentina.
Les Rossoneri sont sur la bonne voie pour terminer dignement la saison..
Première période
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Paroles de Coach
Clarence Seedorf : "Nous devons continuer à faire le plus de points possibles, nous nous battrons jusqu'à la fin de la saison car il y a encore beaucoup d'équipes devant nous. Il y a toujours l'espoir d'arriver en Europa League, les mathématiques nous disent que c'est encore possible, et cela reste l'objectif du club. Prenons les matches les uns après les autres. Les joueurs récupèrent bien et vite, ils ont été bons sur ce plan là. L'équipe s'améliore physiquement et mentalement, et les victoires n'y sont pas pour rien. J'ai travaillé sur l'équilibre de l'équipe dès le début, mais il faut du temps pour y arriver. Je devais connaître les joueurs, et je les connais de mieux en mieux, jour après jour. Et eux aussi me connaissent mieux. Honda continue à s'améliorer, Taarabt a bien joué ; Zaccardo est appelé dans les moments de difficulté et répond toujours présent. Et il y a également Zapata ou Silvestre, ils s'entraînent très bien et j'aurais aussi très bien pu les faire jouer. Nous avons beaucoup travaillé avec Urby au niveau individuel car il a les qualités pour mieux faire dans les phases offensives : aujourd'hui il a été bon, c'est un signal positif. Honda se dépense énormément, il se bat en attaque et en défense, il aide les arrières latéraux, il pousse... Nous devons lui laisser du temps, aujourd'hui il a offert une belle passe décisive et a juste manqué d'un peu de chance, il a vraiment beaucoup de qualités. Un joueur de talent peut jouer n'importe où, il comprend en ce moment comment se déplacer et se libérer, ballon au pied. Je lui ai toujours donné une liberté de mouvement. Nigel est un grand bonhomme, toujours présent dans la difficulté ; je voulais lui donner un peu de repos, et je suis content que les tifosi aient reconnu son implication et l'aient applaudi. Poli sait jouer intelligemment au niveau tactique, il réussit facilement à s'adapter : nous devons comprendre quel est le rôle dans lequel il arrive à s'exprimer au mieux. Nous avons fait un pas supplémentaire au classement, nous devrons en faire un autre la semaine prochaine. Nous allons de l'avant match après match."
Les Rossoneri sont sur la bonne voie pour terminer dignement la saison..
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Paroles de Coach
Clarence Seedorf : "Nous devons continuer à faire le plus de points possibles, nous nous battrons jusqu'à la fin de la saison car il y a encore beaucoup d'équipes devant nous. Il y a toujours l'espoir d'arriver en Europa League, les mathématiques nous disent que c'est encore possible, et cela reste l'objectif du club. Prenons les matches les uns après les autres. Les joueurs récupèrent bien et vite, ils ont été bons sur ce plan là. L'équipe s'améliore physiquement et mentalement, et les victoires n'y sont pas pour rien. J'ai travaillé sur l'équilibre de l'équipe dès le début, mais il faut du temps pour y arriver. Je devais connaître les joueurs, et je les connais de mieux en mieux, jour après jour. Et eux aussi me connaissent mieux. Honda continue à s'améliorer, Taarabt a bien joué ; Zaccardo est appelé dans les moments de difficulté et répond toujours présent. Et il y a également Zapata ou Silvestre, ils s'entraînent très bien et j'aurais aussi très bien pu les faire jouer. Nous avons beaucoup travaillé avec Urby au niveau individuel car il a les qualités pour mieux faire dans les phases offensives : aujourd'hui il a été bon, c'est un signal positif. Honda se dépense énormément, il se bat en attaque et en défense, il aide les arrières latéraux, il pousse... Nous devons lui laisser du temps, aujourd'hui il a offert une belle passe décisive et a juste manqué d'un peu de chance, il a vraiment beaucoup de qualités. Un joueur de talent peut jouer n'importe où, il comprend en ce moment comment se déplacer et se libérer, ballon au pied. Je lui ai toujours donné une liberté de mouvement. Nigel est un grand bonhomme, toujours présent dans la difficulté ; je voulais lui donner un peu de repos, et je suis content que les tifosi aient reconnu son implication et l'aient applaudi. Poli sait jouer intelligemment au niveau tactique, il réussit facilement à s'adapter : nous devons comprendre quel est le rôle dans lequel il arrive à s'exprimer au mieux. Nous avons fait un pas supplémentaire au classement, nous devrons en faire un autre la semaine prochaine. Nous allons de l'avant match après match."
Fiorentina 0-2 Milan
Balotelli Taarabt
Buteurs : Mexès (23′), Balotelli (64′)
Le Milan renoue enfin avec le succès au terme de cette soirée, un peu plus d'un mois après sa dernière victoire, qui remontait au déplacement sur le terrain de la Sampdoria le 23 février dernier. Outsiders, les hommes de Clarence Seedorf ont finalement fait déjouer les pronostics en allant s'imposer à l'Artemio Franchi grâce à une prestation d'ensemble globalement satisfaisante. Bien entrés dans la partie, les rossoneri se sont montrés intéressants sur le plan offensif et solides sur le plan défensif. Les premières occasions sont à ce titre à mettre au compte des invités du soir, qui ont par ailleurs la possession du ballon. Le début de rencontre laisse entrevoir une certaine intensité et une bataille au sein de l'entrejeu, ou les duels sont au rendez-vous.
La concrétisation de la bonne forme milanaise de ce début de match intervient peu après le quart d'heure de jeu, sur un coup de pied arrêté. Balotelli est à la manoeuvre à la 22ème minute de jeu sur un coup-franc bien placé non loin de la surface de réparation de la Viola. Le tir de l'attaquant azzurro est ensuite mal dévié par le gardien florentin Neto, ce dont profite Mexès pour ouvrir la marque d'une tete à bout portant, que le portier brésilien ne peut qu'observer. 1-0, et ouverture du score somme toute méritée pour un Milan intéressant en ce début de match.
La suite de la première période voit les milanais rester sur un bon rythme, marqué par de belles combinaisons offensives entre Taarabt, Honda et Kakà, aidés par un Balotelli qui n'a pas hésité à décrocher pour participer à la construction du jeu. Défensivement, les rossoneri n'ont pas eu à véritablement s'employer, la Fiorentina ne s'étant procurée aucune véritable occasion dangereuse. C'est donc un Milan à l'avance au tableau d'affichage qui rejoint les vestiaires au terme du premier acte.
Le second acte débute sur un rythme sensiblement différent, marqué par un retour « aux affaires » des pensionnaires de l'Artemio Franchi. Matri lance les hostilités à la 48ème minute; sa tête, manquée de peu, aurait pu signer l'égalisation pour la Fiorentina. Un autre ex-rossonero, Massimo Ambrosini, se signale quelques minutes plus tard suite à un corner tiré par Borja Valero depuis le flanc gauche. La Fio, d'attaque en début de seconde période, ne parvient toutefois pas à prendre véritablement le dessus sur son homologue rossonero, qui reste bien en place.
Et qui parvient même à conforter son avance au score... ce qu'il réalise à l'heure de jeu par l'intermédiaire de Balotelli, suite à une faute de Roncaglia sur Honda (particulièrement vivace ce soir) à quelques encablures de la surface de réparation toscane. Idéalement placé, l'international italien ne manque pas cette offrande pour inscrire le second but de la soirée grâce à un tir enroulé du pied gauche imparable. 2-0, la messe semble dite.
Ce qui se confirme par la suite, le Milan ne semblant pas inquiété outre mesure par les offensives des hommes de Montella. Signe d'un certain équilibre préservé, le premier changement de la partie intervient à la 79ème minute avec la sortie de Taarabt, auteur d'une bonne prestation, au profit de Birsa. Enfin, Seedorf consolide cette victoire en toute fin de match par la sortie de Balotelli et l'entrée de Zaccardo.
Les pensionnaires de Milanello s'offrent donc une bouffée d'air frais après une semaine parsemée de doutes distillés par la presse transalpine; place désormais à la confirmation ce samedi face au Chievo Verone à San Siro.
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Paroles de Coach
Clarence Seedorf : "Toute l'équipe a démontré l'envie d'aider ses co-équipiers. Ça a été notre grande force ce soir. Je suis très content pour le groupe, pour ce qu'ils ont fait contre la Lazio et la Fiorentina qui étaient deux adversaires difficiles à affronter. On peut les complimenter. Mister Montella prépare très bien ses joueurs. Nous espérons que ce résultat soit le début d'une longue série. Les deux équipes ont eu des occasions mais le Milan, globalement, a mérité la victoire. Je crois que Matri a montré de bonnes choses durant sa carrière et tout le monde peut se tromper. Il a déjà assez montré qu'il était un attaquant de Serie A. Le Japon ne doit pas douter de Honda. C'est un grand joueur qui s'adapte au football italien et ce soir, il a fait un grand match."
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