La Juventus bat l'AC Milan et poursuit sa remontée
Dans un match important pour rester au contact des leaders, la Juventus a dominé l'AC Milan (1-0) ce samedi. Ni Buffon, qui a fêté ses 20 ans de carrière, ni Donnarumma, titulaire dans la cage du Milan à 16 ans, n'ont eu beaucoup de travail.
Le match : 1-0
Lorsque Gianluigi Donnarumma est né, en février 1999, Gianluigi Buffon était déjà professionnel depuis quatre ans, champion d'Europe Espoirs, international italien, et s'apprêtait à remporter, quelques semaines après, une Coupe d'Italie et une Coupe de l'UEFA. Seize ans plus tard, leurs routes se sont croisées sur une pelouse de Série A et, au contraire de son illustre aîné, le grand espoir du football italien n'a pas su conserver son but inviolé. Impuissant sur la reprise de Paulo Dybala, à la réception d'un centre d'Alex Sandro (65e), Donnarumma a encaissé l'unique but de la rencontre, et l'AC Milan s'est incliné sur la pelouse de la Juventus Turin (0-1) ce samedi.
Ce succès, les hommes de Massimiliano Allegri l'ont plutôt mérité, même s'il est vrai que la construction a souvent été laborieuse, et les occasions pas franchement dangereuses. Donnarumma s'est à peine employé sur un coup franc de Hernanes (41e), ou sur une frappe lointaine de Pogba (61e). Seulement voilà, son homologue turinois n'a pas vraiment eu à faire usage de son talent non plus. Une seule frappe cadrée en 90 minutes, avant un arrêt au pied de son poteau dans les arrêts de jeu, sur une frappe de Cerci. Pour le reste, on a surtout vu M'Baye Niang s'agiter en vain d'un côté, Paul Pogba alterner les bonnes interventions et les approximations techniques de l'autre, et finalement pas grand-chose si ce n'est l'essentiel pour la Juventus : une victoire qui lui permet de revenir à six points des leaders.
Le joueur : Alex Sandro
Il aurait pu passer sa soirée sur le banc de touche, mais il a finalement joué un rôle décisif dans la victoire de son équipe. Entré en jeu après une demi-heure, à la place d'un Patrice Evra diminué au coup d'envoi, Alex Sandro a beaucoup apporté. D'abord défensivement, pour verrouiller son couloir - tantôt face à Niang, tantôt face à Cerci - mais aussi offensivement, avec plusieurs débordements dangereux, dont celui qui a amené l'ouverture du score de Dybala (65e) et celui qui aurait dû sceller le sort de la rencontre si Mandzukic n'avait pas dévissé (90e).
Le match en intégralité
La première période
La seconde période